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(Cliquer sur l'image pour consulter le catalogue) Animé par Joseph ROUZEL, psychanalyste, formateur et superviseur, met au travail la confrontation entre psychanalyse et travail social. C'est un espace de réflexion, d'élaboration, de partage. Il fait circuler des textes libres , dispose d'un forum de discussion , d'un kiosque de critiques d'ouvrages récents et présente des propositions de formations en travail social .
"Toute formation humaine, affirme Jacques Lacan, a pour fonction, par essence et non par accident, de refréner la jouissance" (in Autres écrits). La formation professionnelle continue est un mode d'intervention sociale pour les apprentissages et les remises à jour qu'elle procure. De plus, elle favorise un questionnement chez les travailleurs sociaux quant à la place qu'ils occupent auprès des personnes dont la société leur confie l'accompagnement. |
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Depuis son individualisation en 1943 par le pédopsychiatre américain, Leo Kanner, la conception de l’autisme infantile précoce a beaucoup évolué. Faute de marqueur biologique spécifique, la définition du trouble repose uniquement sur une constellation de symptômes construite consensuellement par des votes entre professionnels, largement influencés par des groupements de famille ou des promoteurs de méthodes éducatives ou thérapeutiques. D’abord considérée comme désignant un nombre très limité de cas, la dénomination d’autisme s’est étendue d’un côté vers des enfants jusque là considérés comme souffrant d’un retard mental majeur du fait de lésions cérébrales authentifiées, de l’autre vers des sujets présentant des difficultés de socialisation, avec une intelligence normale voire supérieure ( le syndrome d’Asperger, disparu des dernières nomenclatures américaines). Le diagnostic de trouble du spectre autistique (TSA) est aujourd’hui conféré à des populations très hétérogènes auxquelles ne peut être proposée une offre unidimensionnelle.
Face à l’hyperlibéralisme mondialisé et au gâchis humain qu’il produit, des violences radicales s’expriment, elles lui appartiennent. «Les hommes ressemblent plus à leur époque qu’à leurs pères», rappelait l’historien Marc Bloch. La nôtre ne fait pas exception. Qu’il s’agisse des révoltes sociales, des votes antisystème nationalistes et xénophobes, voire d’actes terroristes, la contagion affective d’individus de plus en plus isolés, désolés, joue à pleins tuyaux. L’opinion publique comme les foules numériques agissent par procuration, elles prélèvent sur les réseaux sociaux les informations qui leur manquent pour donner un sens et une cohérence à leur quotidien. Elles cherchent désespérément des moyens de sortir de l’apathie qui menace tous les régimes politiques lorsqu’ils deviennent orphelins des idéologies et des fictions qui font rêver les peuples. Le peuple n’est pas un donné sociologique, c’est un construit politique , un travail politique qui œuvre par des paroles et des actes symboliques pour sortir les humains du désert qui les guette dans les individualismes de masse. Le travail reste à faire, le peuple à se construire. Les gilets jaunes le cherchent désespérément, confusément, non sans se donner préalablement un roi dont ils réclament la destitution. Cela ne suffira pas à faire un peuple, pas davantage que les spasmes et oripeaux des nazillons en carton-pâte auprès desquels les partis conservateurs de droite comme de gauche se déshonorent à prélever des slogans et des thèmes de campagne électorale faute d’ idées politiques.
Les dispositifs et les choix politiques ne vont-ils pas mettre un coup de frein énorme à la disponibilité psychique de l'éducateur-trice, qui ne pensera non plus aux maux des personnes accompagnées, mais bel et bien à faire attention au fait qu'il soit un sage petit élève qui rentrera dans la case qui lui est imposée. Aller dans se sens, c'est je crois, aller tout droit vers la disparition du sujet humain. Le métier d'éducateur-trice spécialisé.e n'est pas une vocation naïve. Il l'est au début, oui ; au moment où s'opère à la fois la réflexion clinique, les premiers liens et la rencontre avec le sujet humain. Ce métier devient métier, car il quitte la vocation pour la politique. Le métier d'éducateur-trice est à mon sens un choix politique ; Et il me parait nécessaire de le clamer, et non plus de se défiler. Ce métier est au cœur de la cité, il bat et il est bien vivant.
Un article de la revue Médecine palliative , septembre 2018, signé par Flora Roizot et Sandra Frache intitulé « L’analyse de la relation soignant-soigné : un enjeu majeur en situation de soin palliatif pédiatrique », a retenu mon attention. Ce texte m’a ramené à l’époque où, je dirigeais des Instituts médico-éducatifs spécialisés dans l’accueil d’enfants et adolescents polyhandicapés très largement concernés par l’organisation des soins pédiatriques palliatifs. Se posait avec récurrence la question de la mise en place de séances de supervision dont l’objet était l’analyse du processus transférentiel à l’œuvre dans la relation soignante en situation palliative. Les auteures de l’article développent trois idées majeures.
Je côtoie ce banc en bois depuis quelques années déjà, les gens autour se regardent du coin de l’œil manifestant un certain malaise. Sur le mur, une grande affiche s’énonce : « de la bonne distance à la juste présence ». Elle irradie cette salle d’attente où des parents, des enfants et des professionnels s’apprêtent à rentrer dans la salle d’audience pour un Jugement en Assistance Educative. Mais avec le temps, cette grande affiche se confond à la tapisserie et s’oublie. Pourtant, tout est dit, écrit.
Service National Universel : Oxymore ou antithèse ? Là est la question ! Les intellectuels, les philosophes et les psychanalystes pourraient prendre la peine de l’expliquer, plutôt que de se distinguer par un «silence assourdissant» sur le sujet ! Le SNU relève-t-il d’«un changement dans la continuité» ? D’un «universel singulier» ?
La parentalité, au fond, n’est qu’un concept politique. Elle se propose – mais sans l’annoncerclairement – de cerner le rôle des parents dans ce système, en l’étendant en réalité jusqu’à l’ensemble des adultes en tant que coresponsables de l’éducation des jeunes. En effet, les parents sont considérés comme les « premiers éducateurs » de leur propre enfant parcequ’ils interviennent les premiers dans sa vie et que ce sont eux qui passent le plus de tempsavec lui ; cependant, ils ne sont pas toujours « premiers » par leurs qualités. Certains les possèdent sans aucun doute, ces qualités de la famille « suffisamment bonne » comme disait Donald Winnicott, mais d’autres en sont à peu près totalement dépourvus.
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