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(Cliquer sur l'image pour consulter le catalogue) Animé par Joseph ROUZEL, psychanalyste, formateur et superviseur, met au travail la confrontation entre psychanalyse et travail social. C'est un espace de réflexion, d'élaboration, de partage. Il fait circuler des textes libres , dispose d'un forum de discussion , d'un kiosque de critiques d'ouvrages récents et présente des propositions de formations en travail social .
"Toute formation humaine, affirme Jacques Lacan, a pour fonction, par essence et non par accident, de refréner la jouissance" (in Autres écrits). La formation professionnelle continue est un mode d'intervention sociale pour les apprentissages et les remises à jour qu'elle procure. De plus, elle favorise un questionnement chez les travailleurs sociaux quant à la place qu'ils occupent auprès des personnes dont la société leur confie l'accompagnement. |
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Ce travail retrace un déplacement subjectif depuis une séance d’instance clinique jusqu’à arriver à me penser à l’endroit de la fonction de superviseur. On y trouvera la question de la faute et de la honte, le manque d’une lettre et la chute de l’objet, des histoires de vie et de mort. On y lira l’intime et le politique, ma visée étant que le travail subjectif produise des effets au-delà du personnel.
Le 27 avril 2023, pour le deuxième séminaire de L’infinir, Enrica Ferri a invité au débat, deux auteurs qui ont écrit autour de l’intervention en éducation : Sandra Tissières et François Keller. Ce séminaire s’est déroulé à la Maison de quartier sous-gare à Lausanne en présence d’un public averti qui a participé au débat autour du travail de l’éducateur, des enjeux de gouvernance et du statut de l’écriture.
Le 30 mars 2023 à Lausanne, à la Maison de quartier sous-gare, L’infinir a organisé le premier séminaire de l’année, sous la direction d’Enrica Ferri. Le thème de cette année 2023 est : Les enjeux du XXIe siècle : où est la brèche ? En première partie, le film Les vagues et les plis de notre vie , réalisé par Bernard Romy, a été projeté. Ensuite sur l’invitation de L’infinir, Joseph Rouzel a donné une conférence, suivie d’un débat.
Ma vision d’aujourd’hui convoque l’institution judiciaire trompeuse, déléguant à la psychiatrie la tâche de porter les mots responsabilité et irresponsabilité comme une morale sacrée. Cette psychiatrie se pensant anoblie par une reconnaissance d’expert prend à bras le corps la «patate chaude». Mon point de vue est autre ; il peut-être un prérequis pour avancer sur le terrain des préventions ; en ce sens il vaut que l’on s’y attarde. L’humain n’est pas en capacité de répondre de ses actes quand ils sont commis sous l’autorité de ce qui en nous est plus fort que nous : «Je ne sais pas ce qui m’a pris ça a été plus fort que moi !!!».
Avec la psychose maniaco dépressive (PMD) – appelée antérieurement « folie à double forme » ou le plus souvent « folie circulaire, et aujourd’hui trouble bipolaire » -, et si l’on se limite à la description factuelle et clinique du trouble thymique, nous n’en saurons pas grand-chose.Pour passer du « quoi ? » au « pourquoi ? », il va falloir consentir à faire un tour du côté des structures psychiques, ce qui aidera à la compréhension de l’étiologie et de la clinique spécifique à la PMD. Si l’alternance manie/mélancolie est consubstantielle à ce syndrome, elle peut aussi être un écran de fumée à la compréhension des enjeux psychiques, d’où l’importance pour le thérapeute de prendre de la hauteur.
Pour que le sujet puisse vivre, il faut qu'il connaisse des pertes successives. Que ce soit une peluche, ou un être cher, la souffrance ressentie nous ancre davantage et nous fait nous ressentir à travers notre être. Nous ne grandissons pas sans perdre lorsqu'on acquiert quelque chose de l'ordre de la subjectivité. L'homme est constitué de pertes et de sacrifices à l'origine. Il n'y'a pas de sujet sans perte et l'émancipation procède de cette succession de pertes.
Le cadre en pédagogie est constitué par : l’espace, le temps et l’intention ( nous sommes là pour quoi ? ) qui prendra forme par le langage parlant dans sa dimension de surprise et donc créatrice comme avènement de réalité nouvelle. Donner du cadre, c’est créer les conditions pour partager une expérience significative entre le pédagogue et un jeune ou un adulte, ou des groupes d’habitants en quête de sens pour acquérir la liberté de choisir leur devenir dans ce qui est à-venir.
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