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Lacan Télévision - 1973

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Jacques Lacan

mardi 21 avril 2009

Jacques Lacan interviewé par Jaques-Alain Miller.

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jacques lacan

LE SECRET C'EST LE MATERIEL D'ECOUTE UTILISE ENTRE AUTRE PAR LES MAGICIENS DITS MENTALISTES QU PERMET D'ECOUTER CE PENSE UNE PERSONNE GRACE AUX ONDES ELECTROMAGNETIQUES EMISES PAR LE CERVEAU.
C'EST UN MATERIEL REDOUTABLE LORSQU'IL EST UTILISE NON PAR LES SERVICES SECRETS MAIS PAR LA GRANDE CRIMINALITE.
A VOIR : PHILIPPE LOBIA, ARTISTE, BLOG, QUI EN FAIT LES FRAIS EN EN DEVOILANT L'EXISTENCE !

Escroc

Devant un tel escroc, ceux qui se sont laissés avoir n'ont plus qu'une solution : la fuite en avant !

Pitoyable !

Jacques Lacan

"Les animaux en mal d'hommes, on dit pour ça : domestique". Selon son étymologie, le mot "domestique" n'ai aucun lien avec aucun prétendu "mal d'hommes". C'est déjà une première chose. La psychanalyse peut toujours trouver un "sens-des-choses" qui s'accorde avec ses théories. (...) "L'homme ne pense pas avec son âme". Ah oui, d'accord, notre conscience dépend aussi de neurones. Mais dire cela n'est-ce pas contredire la théorie du psychisme inconscient ?, etc.. Un flot ininterrompu de délires.

Comme le fit remarquer, à juste titre, Noam Chomsky, Lacan, n'était qu'un psychopathe, mais aussi un imposteur total. Un charlatan.

«La psychanalyse est une pratique délirante … C’est ce que Freud a trouvé de mieux. Et il a maintenu que le psychanalyste ne doit jamais hésiter à délirer.»

«Ouverture de la section clinique», Ornicar?

Bulletin périodique du champ freudien, 1977, 9, p. 13

«La psychanalyse n’est pas une science. Elle n’a pas son statut de science, elle ne peut que l’attendre, l’espérer. C’est un délire – un délire dont on attend qu’il porte une science. On peut attendre longtemps! Il n’y a pas de progrès, et ce qu’on attend ce n’est pas forcément ce qu’on recueille. C’est un délire scientifique.»

«L’insu que sait de l’une-bévue s’aile a mourre» [sic],

Ornicar? Bulletin périodique du champ freudien, 1978, 14, p. 9.


Le séminaire de Jacques Lacan

(Texte établi par Jacques-Alain Miller)

«Qu’est-ce que vous êtes gentils, de vous déranger comme ça pour ce que j’ai à vous dire.

Mon séminaire, je n’ai pas la moindre envie de le faire.

Je l’ai intitulé cette année le Moment de conclure. Ce que j’ai à vous dire, je vais vous le dire – c’est que la psychanalyse est à prendre au sérieux, bien que ce ne soit pas une science.

Comme l’a montré abondamment un nommé Karl Popper, ce n’est pas une science du tout, parce que c’est irréfutable. C’est une pratique, une pratique qui durera ce qu’elle durera.

C’est une pratique de bavardage.

Aucun bavardage n’est sans risque.

Déjà, le mot bavardage implique quelque chose. Ce que ça implique est suffisamment dit par le mot bavardage. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas que les phrases, c’est-à-dire ce qu’on appelle les propositions, qui impliquent des conséquences – les mots aussi. Bavardage met la parole au rang de baver ou de postillonner. Il la réduit à la sorte d’éclaboussement qui en résulte.

[...]

Le psychanalyste est un rhéteur. Pour continuer d’équivoquer, je dirai qu’il rhétifie, ce qui implique qu’il rectifie. Rectus, le mot latin, équivoque avec la rhétification.

[...]

Ce que j’ai appelé le rhéteur qu’il y a dans l’analyste n’opère que par suggestion. Il suggère, c’est le propre du rhéteur, il n’impose d’aucune façon quelque chose qui aurait consistance. C’est même pour cela que j’ai désigné de l’ex- ce qui se supporte, ce qui ne se supporte que d’ex-sister.

Comment faut-il que l’analyste opère pour être un convenable rhéteur ? C’est là que nous arrivons à une ambiguïté.

L’inconscient, dit-on, ne connaît pas la contradiction. C’est bien en quoi il faut que l’analyste opère par quelque chose qui ne se fonde pas sur la contradiction. Il n’est pas dit que ce dont il s’agit soit vrai ou faux. Ce qui fait le vrai et ce qui fait le faux, c’est ce qu’on appelle le pouvoir de l’analyste, et c’est en cela que je dis qu’il est rhéteur.

[...]

Ce qui dans le sexuel importe, c’est le comique. C’est quand un homme est femme qu’il aime, c’est-à-dire au moment où il aspire pour quelque chose qui est son objet. Par contre, c’est au titre d’homme qu’il désire, c’est-à-dire qu’il se supporte de quelque chose qui s’appelle proprement bander.

La vie n’est pas tragique. Elle est comique. Et il est assez curieux que, pour désigner ce dont il s’agissait, Freud n’ait rien trouvé de mieux que le complexe d’Œdipe, c’est-à-dire une tragédie. On ne voit pas pourquoi il a désigné d’autre chose que d’une comédie ce à quoi il avait affaire dans le rapport qui lie le symbolique, l’imaginaire et le réel. Il pouvait prendre un chemin plus court.»

Ornicar? Bulletin périodique du champ freudien, 1979, 19, p. 5-9.

«Où sont-elles passées, les hystériques de jadis, ces femmes merveilleuses : les Anna O., les Emmy von N. ? Elles jouaient non seulement un certain rôle, un rôle social certain, mais quand Freud se mit à les écouter, ce furent elles qui permirent la naissance de la psychanalyse. C’est de leur écoute que Freud a inauguré un mode entièrement nouveau de la relation humaine. Qu’est-ce qui remplace aujourd’hui ces symptômes hystériques d’autrefois ? L’hystérie ne s’est-elle pas déplacée dans le champ social, la loufoquerie psychanalytique ne l’aurait-elle pas remplacée ?

[...] Notre pratique est une escroquerie, bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c’est quand même ce qu’on appelle d’habitude du chiqué.

[...] C’est pour ça que tout à l’heure j’ai quand même suggéré qu’il y avait peut-être quelque chose qui remplaçait cette soufflure qu’est le symptôme hystérique ; c’est curieux un symptôme hystérique, ça se tire d’affaire à partir du moment où la personne, qui ne sait pas ce qu’elle dit, commence à blablater.

[...] Du point de vue éthique, c’est intenable, notre profession ; c’est bien d’ailleurs pour ça que j’en suis malade, parce que j’ai un surmoi comme tout le monde.

[...] Il s’agit de savoir si Freud est oui ou non un événement historique. Je crois qu’il a raté son coup. C’est comme moi, dans très peu de temps, tout le monde s’en foutra de la psychanalyse. Il est clair que l’homme passe son temps à rêver qu’il ne se réveille jamais. Il suffit de savoir ce qu’à nous, les psychanalystes, nous fournissent les patients. Ils ne nous fournissent que leurs rêves.»

Le Nouvel Observateur, sept. 1981, n° 880, p. 88.

Extraits d’une conférence non publiée, prononcée à Bruxelles le 26 février 1977.

Jacques Van Rillaer : Dans son séminaire du 15 mars 1977 à Paris, Lacan mettait un bémol à ce qu’il avait lâché à Bruxelles:

«Je pense que, vous étant informés auprès des Belges, il est parvenu à vos oreilles que j’ai parlé de la psychanalyse comme pouvant être une escroquerie. [...] La psychanalyse est peut-être une escroquerie, mais ça n’est pas n’importe laquelle – c’est un escroquerie qui tombe juste par rapport à ce qu’est le signifiant, soit quelque chose de bien spécial, qui a des effets de sens.»

Ornicar? Bulletin périodique du champ freudien,

«L’escroquerie psychanalytique», 1979, 17, p. 8.

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