dimanche 21 décembre 2008
« Sur quoi se fonde la règle? La règle se fonde sur l'Unique Trait de Pinceau... C'est par soi-même que l'on doit établir la règle de l'Unique Trait de Pinceau... Le fondement de la règle de l'Unique Trait de Pinceau réside dans l'absence de règles qui engendre la Règle; et la Règle ainsi obtenue embrasse la multiplicité des règles. »
Les propos sur la peinture du moine Citrouille-Amère.
C'était en 1969. J'étais un élève assidu du maître Anagarika Munindra, prieur du Birman Vihar, à Bodh Gaya, en Inde. Ce lieu est situé à l'endroit historique où le Bouddha, dit-on, reçut l'illumination. Les diverses communautés bouddhistes y sont représentées. Une fête était organisée lors de mon séjour pour l'inauguration d'un nouveau temple. C'est dans ces circonstances que j'ai pu faire la connaissance du Dalaï Lama. J' ai pu discuter quelques minutes avec lui. Comme je le questionnais sur la souffrance qu'il pouvait éprouver, comme chef spirituel et politique, mais aussi comme individu, à être éloigné de sa terre natale, il eut cette réponse étonnante: ce n'est pas grave , car un jour nous rentrerons au pays, je ne sais pas quand cela peut se produire dans 10 ans comme dans 100 ans.
La réponse du Dalaï Lama relève d'une éthique. Cette éthique de la conviction qui fonde un socle de croyance, de valeurs, de principes, à partir desquels un sujet peut juger du bien et du mal, bien au-delà de sa personne. La croyance du Dalaï Lama c'est que tout cela s'arrangera un jour. Les dieux y pourvoiront. Voilà un premier volet de l'éthique qui s'ouvre. Ce premier volet que les grecs nommaient: éthos. Il n'est pas de peuple, pas de civilisation qui ne se soit inventé de toutes pièces un principe organisateur du monde à partir duquel peuvent s'arrimer les êtres humains. C'est l'humus humain par excellence. L'être humain est un animal particulier au sens ou il naît/n'est pas fini. C'est vrai biologiquement parlant. Ce pourquoi l'anatomiste néerlandais Louis Blok parlait de néoténie, du grec: neos , nouveau et tenein , prolonger. L'être dit humain est celui qui prolonge sans cesse le nouveau, qui relance sans cesse sa quête éperdue, ce qui fait de lui un être à jamais inachevé, frappé d'incomplétude structurale. Mais cela est vrai aussi psychiquement parlant. Pour survivre le petit d'homme s'en remet aux mains de l'Autre (figure de l'Altérité) , notamment ce premier autre (représentant de l'Altérité) que représente la mère. Pour survivre il doit s'aliéner à cet autre qui lui prodigue soins et soutien. Mais cet autre de quoi se soutient-il, si ce n'est justement d'une croyance qui lui permet de juger ce qu'il en est de la fonction d'une mère et d'un père. Pour ancrer cette croyance toutes les société humaines ont inventé des Grands D'hommesticateurs au nom desquels les parents peuvent élever leurs enfants. Ils se sont inventé ce faisant des codes éthiques. La fabrique de l'humain relève d'une marque imposée au petit d'homme, une marque, une entame qui vise une perte de jouissance. Le petit d'homme doit lâcher sur sa jouissance, la jouissance de la vie, qui anime les 10000 être de l'univers, pour emprunter un belle expression à la tradition taoïste, pour s'élever dans l'espèce humaine. Ce non radical à la jouissance trouve ses déclinaisons dans les lois et les coutumes sociales, dans l'interdit de l'inceste intra-familial, et vise la production d'un sujet castré, manquant, frappé de l'humaine condition, dont le sceau est l'incomplétude. C'est de cette incomplétude que l'être humain tire sa force que l'on nomme désir et qui le lance toujours plus loin dans le savoir, dans le savoir-faire, dans le pouvoir, sans jamais en épuiser les confins. L'humain est un être de l'ouvert.
Ce non radical à la jouissance de la vie qui marque l'humain est fondé sur des représentations au nom desquelles les intervenants qui en ont la légitimité peuvent agir: parents, enseignants, juges, politiques etc... En fait tous ceux qui ont en charge la transmission de la condition humaine – et qui en fait pourrait s'en dédouaner ?- se référent à ces Grands D'hommesticateurs, bordures et paravents du vide qui fonde l'humain. Les habillages de ce vide central ont été multiples au cours de l'évolution: esprits des éléments (terre, air, eau, feu) ou des animaux (totems) , dieux en tous genres, jusqu'à cette grande invention du monothéisme par un pharaon égyptien, Akhenaton qui, lorsqu'il monte sur le trône, fait marteler sur toutes les stèles d'Egypte tous les noms de dieux autres que Amon Ra, ainsi que le nom de son père. Plus tard les hébreux, longtemps esclaves des Egyptiens, lorsqu'ils furent libérés par Moïse, leur emprunteront cette invention d'un dieu unique. Les chrétiens voulurent eux-aussi leur dieu unique et ensuite les musulmans. D'où une difficulté entre toutes ces religions du livre - la Bible, le Nouveau Testament et le Coran, fondent en effet les trois monothéismes - qui fait le fond de toutes les guerres de religion. Ce sont autant de frères ennemis qui ne supportent pas de partager la même origine. Pourtant ces grands religions ont toutes trois inscrit dans leurs représentations la marque de l'incomplétude. Par exemple chez les hébreux on peut écrire le Tétragramme, le nom de Dieu, YHWH, mais on ne peut pas le prononcer; chez les chrétiens le culte s'inaugure d'un tombeau vide et de la disparition du corps du Christ dans le ciel à l'Ascension; chez les musulmans il y a un interdit de représenter Allah. etc.
Bien plus tard il y eut d'autres inventions, plus ou moins heureuses, pour border ce point de vacuité et fonder le socle de cette première éthique, comme permettant de développer une morale sociale, une régulation de la jouissance de chacun au profit du collectif . Par exemple Robespierre décrète le culte de l'être suprême et de la déesse raison. Les soviets en 1917, la dictature du prolétariat. Les nazis l'idéologie d'une race pure etc... On me fera grief peut-être de mettre dans le même sac ces diverses inventions qui certes ne sont équivalentes, même si de mon point de vue elles participent des mêmes processus. Mon intention n'est pas de choquer. Si l'on fait attention l'on admettra que, malgré la diversité de ces inventions, toutes ont eu pour fonction de déterminer des principes à partir desquels les hommes jugent leurs actions comme bonnes ou mauvaises. Autrement dit l'invention d'Etres supérieurs par les hommes leur permet de fonder en raison leur perte de jouissance, mais ajouterai-je, pour le meilleure et pour le pire. L'éthique qui en découle en effet vient poser des limites qui permettent aux membres d'une même communauté de vivre ensemble. Je pose ces préambules pour mettre à jour la logique qui préexiste à tout fondement de l'éthique, autrement dit à ce qui préside au choix entre le bien et le mal qui structure une société. Cette première éthique relève de la morale sociale, du pacte qui soumet chacun de ses membres, et qui exige une perte de jouissance pour tenir ensemble, pour faire collectif. Par exemple Aristote dans son Ethique à Nicomaque - c'est son fils- enseigne qu'il n'est pas de société humaine sans loi. Plus nombreux sont les citoyens à respecter les lois, plus la communauté s'achemine vers ce que Platon, son maître, avait désigné comme le Souverain Bien, qui consiste à sortir de la caverne où l'on prend des fantasmagories pour la réalité, pour entrer dans le monde des idées et les contempler. Cette contemplation se dit Theoria (théorie) chez Platon. Le principe que détermine cette croyance, c'est l' arétè (la vertu) et celui que l'on montre en exemple aux jeunes gens, ce n'est pas, comme de nos jours, celui qui écrase les autres avec sa richesse et son pouvoir, c'est l' aristos (le vertueux). On voit bien comment c'est d'abord un système de croyances qui fonde le socle de cette première éthique.
On pourrait étudier bien d'autres montages et je pense que dans tous les cas l'on trouverait à l'oeuvre cette invention d'un principe au nom duquel le bien et le mal se distinguent, pour tous les membres d'une communauté humaine donnée. La difficulté que l'on peut éprouver aujourd'hui dans le moment de la socio-culture que nous vivons, c'est que ces Grands D'homesticateurs, ces Grands Totems, ces Grands Principes, qu'ils soient laïques ou religieux, philosophiques ou spirituels, se sont effondrés les uns après les autres. Dieu est mort en 1896, c'est Nietzsche qui l'affirme. L'homme, au sens de l'humanisme et de l'honnête homme de l'âge classique, est tombé en 1966, c'est le philosophe Michel Foucault qui nous le dit. Nous avons pu croire un moment que la chute de Dieu et des valeurs humanistes, entraînant de fait le déclin du patriarcat, allait nous libérer de toutes les contraintes. Or l'homme ne peut pas vivre sans principe éthique à partir duquel il peut juger ses actions. Si le ciel est vide, il n'en demeure pas moins au dessus de nos têtes. Nous assistons donc à l'invention d'un nouveau dieu, plus terrible que les autres, le divin Marché qui tente de mettre en oeuvre une jouissance sans entrave, sans limite. Tout dans notre société néolibérale est transformé en marchandise et en spectacle. Le spectacle prend la forme d'une télévision omniprésente qui sert, dixit l'ancien président de TF1, Patrick Lelay à « rendre disponible des tranches de cerveau pour la publicité ». La publicité ayant pour fonction de capter l'énergie vitale qui anime le corps humain, ce que Freud nomme libido, pour la brancher sur la consommation des objets du marché. Ainsi l'homme moderne, pensant se libérer des anciens esclavages, s'est glissé sous le joug d'un dieu terrible, l'ancien Moloch, qui l'asservit d'autant plus qu'il le réduit à l'état de chose, d'objet. Ce dieu féroce est en effet le revival d'une ancienne divinité du bassin méditerranéen, Moloch ou Baal à Carthage, représenté par une statue de fer que l'on chauffait à blanc et dans la gueule de laquelle l'on jetait les nouveaux-nés. Le voici donc le nouveau dieu de la modernité. Nous en sommes là. Saurons-nous dans les années qui suivent inventer d'autres représentations plus paisibles, source du droit et régulateurs du vivre ensemble? La survie de l'espèce humaine est à ce prix. Mais que l'on se dise bien que je ne prône nullement, comme certains le font, et comme on le voit à l'oeuvre dans la prolifération des sectes, le retour nostalgique aux temps anciens. Je milite farouchement pour l'invention, la création, l'imagination. Et dans ce mouvement seule l'étude des inventions anciennes, qui parsèment l'histoire de l'humanité, peuvent nous permettre d'en dégager les principes, non pour les singer, mais pour s'en inspirer et inventer du nouveau.
Mais l'éthique a deux faces, tel le dieu Janus des romains. Ce dieu, gardien des portes du temps, notamment aux solstices, que l'Eglise catholique a apprivoisé en lui confiant les deux figures de Saint Jean. De Janus à Jean, évidemment il n'y a qu'un pas. Saint Jean le Baptiste, l'annonciateur du Christ, que l'on célèbre au solstice d'été le 24 juin et Saint Jean l'Evangéliste, l'aimé de Jésus, célébré le 27 décembre, au solstice d'hiver. Heureusement le chemin d'une deuxième éthique existe, l' èthos des anciens grecs. Cette deuxième face de l'éthique, le deuxième visage de Janus, ne concerne plus la régulation collective, ni l'usage de la raison pour distinguer le bien du mal; elle relève d'une position subjective et fait appel au désir. On trouve dans la tragédie grecque l'illustration de la confrontation entre ces deux éthiques. Dans la troisième partie du triptyque de la saga d'Oedipe de Sophocle, intitulée Antigone , l'on voit Antigone qui a enterré son frère qui s'est dressé contre sa cité, refusant l'éthique de la morale sociale, aux prises avec Créon. Elle fait valoir à Créon, maître de la cité et donc garant la morale sociale, qu'il y a d'autres lois que les lois des hommes, à savoir les lois des dieux qui ne sont pas écrites, par exemple la loi qui impose à une soeur de ne pas laisser la dépouille de son frère sans sépulture, quelle que soit l'infamie qu'il a pu commettre.
La difficulté qui surgit alors c'est que rares sont ceux d'entre nous qui peuvent disposer d'un démon comme celui de Socrate, sur lequel s'appuyer pour prendre des décisions. Alors comment faire? C'est Saint Augustin qui va nous faire avancer. En effet Saint Augustin, après de nombreuses années de débauche, rejoint les rangs de l'Eglise et en devient un des responsables hiérarchiques. Il a en tant que tel à prendre des décisions, à faire des choix. Ce qu'il se demande c'est comment savoir si dans ses décisions il fait la volonté de Dieu. Il peut avant de décider vérifier si ses choix sont conformes au dogme, au droit canon, aux croyances de sa communauté, mais cela n'épuise pas la question. En fait son questionnement ne peut apparaître que dans l'après-coup de son action. Augustin prend ses décisions en son âme et conscience, comme on dit, en fonction de ce qu'il pense être juste et ensuite seulement se pose la question: ai-je agit conformément à la volonté de Dieu? Ce qui serait bien, c'est qu'Augustin reçoive en retour de ses prières une confirmation ou une infirmation de la Divinité. Or il est très rare que Dieu parle en direct aux hommes. C'est pourquoi Saint Augustin va inventer ce qui fera la main courante de toute la réflexion philosophique qui suivra et constituera cette deuxième éthique comme éthique des conséquences. Lorsque j'ai agi conformément à la volonté de Dieu, conclut Augustin, mon corps est dans la joie; dans le cas contraire, c'est la tristesse qui m'habite.
Un certain nombre de philosophes prendront le relais de cette réflexion sur la deuxième éthique, éthique du sujet et non plus de la collectivité humaine. Par exemple Baruch de Spinoza dont sera publié à titre posthume le traité extraordinaire intitulé tout simplement l' Ethique . Spinoza dans un des brouillons de ce texte, Le traité de la réforme de l'entendement , se pose une question: comment dans mes recherches philosophiques, puis-je dire que j'ai atteint le noyau vrai de ma pensée. Grâce à la méthode développée 30 ans plutôt par Descartes dans son Discours de la méthode , méthode de déconstruction, Spinoza , comme on le ferait d'une peau d'oignon, libère les différentes gangues qui enveloppent sa question. Ce ne sont pas les autres philosophes qui peuvent répondre à sa place, ni les croyances religieuses, ni les coutumes, ni, ni... Spinoza se dit que lorsqu'il aura tout éliminé, il devrait atteindre le noyau vrai de sa pensée. Mais comment peut-il en être sûr? Lorsque j'ai atteint le noyau vrai de ma pensée, affirme Spinoza, je suis dans l'éternité de la joie. Autrement c'est la tristesse qui m'habite. Il paiera cher cette affirmation. En effet le pouvoir politique et religieux de la communauté juive d'Amsterdam, sa ville natale, prononce à son encontre le Hérem , à la fois excommunication et exil, pour avoir osé dire et écrire que l'on pouvait penser par soi-même.
Jacques Lacan, le célèbre psychanalyste français qui mit en oeuvre dans les années d'après guerre un authentique « retour à Freud », reprend, dans son séminaire sur L'éthique de la psychanalyse , cette argumentation. En effet dit-il, dans la dernière séance de ce séminaire, il n'y a qu'une faute morale qui est de lâcher sur son désir et donc qu'une question à se poser, mais là aussi dans l'après-coup, face à nos actes: ai-je agi conformément à mon désir? C'est encore à la joie d'Augustin que fait appel le psychanalyste. Pour répondre à la question il faut que je m'adresse à autrui, dans ce qu'il nomme une « éthique du bien dire », pour recevoir la réponse dans ma propre parole. Là encore ce qui me revient se solde soit dans la joie, soit dans la tristesse. Il s'agit bien là au sens où François Rabelais emploie ce terme, d'un Gay Scavoir .
Au terme de cette expédition dans le pays de ces deux éthiques, qu'en conclure? Si ce n'est qu'il ne s'agit de ne lâcher ni sur la raison qui organise le collectif, ni sur le désir qui oriente inconsciemment un sujet. Nous n'en aurons jamais fini avec cette tension présente au sein des sociétés humaines et au coeur des hommes qui les composent. Entre sujet et social, il y a bien un hiatus, une béance, une « foirade » pour emprunter un de ses bons mots à Samuel Beckett. C'est même la confrontation à cette imperfection inscrite au coeur de l'homme qui produit ce que les psychanalystes nomment symptôme. Le symptôme apparaît alors, non comme un défaut à éradiquer, mais comme la signature d'un sujet en prise avec ce ratage permanent de la nature humaine. A Pierre Dumayet qui lui demandait pourquoi il recommençait sans cesse la série de ses « hommes en marche », le sculpteur Giacometti fit cette réponse: je veux savoir pourquoi ça rate toujours! Ce ratage, cette imperfection, cette incomplétude, sont sans doute la plus belle réussite de l'humanité. Tous les mythes, les cosmogonies, les religions ne sont que des tentatives de recouvrir ce point d'inachèvement. Pensons à la déesse Aphrodite née de la castration d'Ouranos. Au début il y eut Chaos qui créa Gaïa, la terre. Puis il lui donna un compagnon, Ouranos qui était agité en permanence par ce que les grecs nommaient le jeune amour, Eros. Ce qui le poussait à copuler en sans cesse avec Gaïa. Dans un tel corps à corps aucun des enfants engendrés ne pouvait venir au monde: il n'y avait pas d'espace. Un jour Gaïa demanda à un de ces rejetons qui pourrissait ainsi dans son ventre, Chronos, de prendre une serpe et lorsque Ouranos la pénétrerait, de lui couper le sexe. Ce que fit Chronos. Ouranos se détacha en hurlant du corps de Gaïa et alla se loger, là où on peu encore le voir: il forme la voûte céleste. Les gouttes de sang tombées à terre donnèrent naissance aux titans et le membre coupé du père alla rouler jusqu'à la mer où il forma une écume d'où jaillit Aphrodite, déesse de la Beauté et de l'Harmonie. Ainsi faut-il lire le mythe d'Aphrodite comme le paravent de la castration. La Beauté et l'Harmonie, qui peuvent prendre les aspects d'un appel à un Amour Universel, nécessaires à la vie des hommes, ne sont qu'un écran de ce qui marque leur condition première: leur incontournable incomplétude.
Il faut considérer l'éthique, sous ses deux aspects, comme ce savoir-faire qu'ont développé les civilisations et que chaque sujet doit reprendre à son compte, ce savoir-faire avec ce qui cloche.
Alors « au milieu du chaos s'installe et jaillit la lumière » écrit le moine Citrouille-Amère, autrement dit Shitao, dans son traité sur la peinture au début du XVIII é siècle en Chine.
Joseph Rouzel, psychanalyste, écrivain, directeur de l'Institut Européen Psychanalyse et Travail Social de Montpellier.
1 Texte présenté lors du Congrès « Ethique et accompagnement thérapeutique, science, art et sacré » de Montpellier les 19, 20 et 21 décembre 2008.
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