dimanche 12 février 2012
Qu’est-ce que l’autisme
Barbara Bonneau
« L’autisme n’est pas une jungle mais un désert édulcoré, » écrit une jeune femme autiste à l’aide des lettres en carton disposées sur une page blanche.[1] J’imagine alors ce néant comme une photographie brouillée ou une aquarelle où les couleurs se mélangent sur la feuille de papier en même temps que les formes. Les traits de l’être ; humain-animal-plante-machine-minéral-espace, à peine ébauchés, sont parfois tellement indécis qu’il n’est pas commode de nommer les objets par crainte d’offusquer l’artiste. Ici le peintre, rappelons-le, c’est l’autiste. Son univers « aride », selon elle-même, surtout la sphère sensorielle, ressemble à ce lavis. Il n’est pas habité de rien, mais rien n’est tangible. Odorat, goût, toucher, vision et ouïe, tous les sens se mêlent. Ses pensées se dévoilent et se dérobent à elles-mêmes dans une sorte d’instantanéité. Du point de vue du langage, c’est ce qu’on appelle une holophrase. D’autres autistes le disent lorsqu’ils parlent et nous montrent leurs productions. Nous n’avons qu’à les écouter pour apprendre. Et d’identifier, encore selon ceux-ci, notre moi profond.[2] Mais comment alors comprendre lorsque le flux de la parole se déchaine comme la voix d’une sirène? « O métamorphose mystique de tous mes sens confondus en un ! Son haleine fait de la musique, Comme sa voix fait le parfum !», dit Baudelaire dans son poème « Toute Entière ». Le poète est-il aussi un autiste ? N’allons pas trop vite pour ne pas confondre les enjeux de diagnostic avec les idées répandues. Remarquons néanmoins que depuis les origines psychiatriques du terme autisme , les auteurs comme les croyances populaires n’ont cessé de le redéfinir.
Le DSM (le Diagnostic Statistique Manuel ) bientôt numéro cinq ainsi que le CIM-10 (la Classification Internationale des Maladies de l’Organisation Mondiale de la Santé) statuent. Des décrets sont appliqués. Il y a non seulement l’opportunité des thérapies aussi nouvelles que diverses mais le diagnostic lui-même devient une affaire politique.[3] A croire que le Discours de la science (dans son versant technoscience basé sur le chiffrage) veut régler une fois pour toutes la question de l’espace, la catégorie, la classe que peut occuper un être que la société arrive si mal à assujettir. Homo Sapiens , l’homme savant, comment peut-il être aussi démuni quant à son savoir, ou alors, appréhender les objets par leurs détails sans en faire de synthèse ? Il est vrai que l’autiste semble souvent ne rien savoir, ne rien vouloir, ne rien vouloir savoir, au moins d’avoir opté pour un savoir si particulier qu’il échappe même aux définitions d’intelligence humaine. On parle alors d’ordinateur. Et si l’autiste était celui par lequel la question de l’humain se targuait de se poser ? Pourquoi amener cette question dans ce débat ? Le proverbe chinois concernant les singes épingle la polémique : les chinois disent que les singes ne parlent pas parce que s’ils parlaient, on les ferait travailler. Quel scandale ! L’autiste, son mutisme, est-il un refus de parler ? Bénéficie-t-il de son silence ? Comment ose-t-on parler des singes ? Il est vrai que le début de la parole chez l’enfant invite à réfléchir sur l’origine du langage pour l’espèce humain. D’un seul coup nous sommes conviés à considérer ces états dits morbides dans la sphère de la liberté et avec une éthique.[4] Souvenons nous du cas d’Itard : Victor, l’enfant sauvage de l’Aveyron pour lequel la science de l’époque (1797) n’a pas pu trancher.
Eugène Bleuler, un psychiatre suisse du 19 ième siècle, correspondant du psychanalyste Sigmund Freud, s’est intéressé à une forme de démence qui se déclenche chez un certain nombre d’adolescents et de jeunes adultes pour laquelle le pronostic d’une guérison était très limité. Il a donné le nom de schizophrénie à cette maladie caractérisée non seulement par ces états évoluant vers un état dément pour un certain nombre et par ce qu’il appelait un autisme , mais avant tout par des facteurs qui déterminaient pour lui une sorte de syndrome dissociatif ou clivage qui divise la personnalité : littéralement Schizo (deux) phrène (cerveau). Bien que les classements actuels des troubles d’ordre mental distinguent la schizophrénie de l’autisme, ce que le DSM définit comme troubles communs de l’Axe I (« les troubles cliniques majeurs »), inclut les deux rubriques : l’autisme (et troubles du spectre autiste) et la schizophrénie. Pour les deux pathologies des troubles majeurs : les déficiences au niveau social, au niveau de la communication et au niveau des intérêts et activités, sont avérés. Pour la schizophrénie, le délire et les hallucinations sont des signes notoires, dits positifs, car ils sont en plus des phénomènes dits normaux . L’absence de ces derniers phénomènes est ce qui permet aux personnes concernées de considérer l’autisme en dehors et à l’écart de la psychiatrie, malgré ses filiations historiques partagées.
Or le terme autisme a lui-même une origine curieuse. Il est une contraction du terme auto-érotisme qui vient de l’inventeur de la psychanalyse. Sans que la science puisse palper pleinement son objet, le censeur suisse du 19 ième vient évacuer le sens érotique de ce terme. Freud déplore : « Il manque encore à Bleuler une définition claire de l'auto-érotisme et de ses effets psychologiques spécifiques . Il a cependant accepté la notion pour sa présentation de la démence précoce dans le manuel d'Aschaffenburg. Il ne veut toutefois pas dire auto-érotisme (pour des raisons connues), mais autisme ou ipsisme . Pour moi, je me suis déjà habitué à auto-érotisme . »[5] Ce qui deviendra l’objet de l’étude pour Kanner et pour Asperger (tous les deux en 1943), la souffrance de l’enfant qui ne parle pas, qui ne parlera peut-être jamais, ne conservera que très vaguement son attachement théorique à ses origines analytiques. Or l’autoérotisme freudien inclut une érotisation du Silence qui « ouvre les portes de l’absolu »[6] mais non particulièrement à l’onanisme. Pour la psychanalyse, l’autoérotisme est une première étape logique dans le parcours de la causalité du psychisme. Il s’agit d’une description interactive de la composante érotique du stade oral où le petit être vit le monde comme quelque chose qui l’englobe tout entier dont il ne peut s’extraire ou se différencier sans l’appel de l’Autre. L’autiste vit cette convocation comme une intrusion.[7] Au final, ce qu’on appelle l’éros est une des clés pour comprendre l’autisme. Or il faut entendre cet appel de l’Autre comme une invitation dont l’autiste est le seul à décider de la réponse . Dans ce sens, si une personne adopte durablement ce vide affectif, on le désigne comme « autiste ». En écartant l’élément sexuel, cet élan érotique , la notion de trouble évacue la causalité psychique de l’être humain.
L’éros, cette poussée vitale , serait au point zéro chez la personne qu’on appelle autiste. A priori l’autiste ne s’investit pas dans la relation à l’Autre. Le mot jouissance employé par le psychanalyste Jacques Lacan décrit un élément qui serait négativé, réduit par cet élan vital qui amène l’être vers l’Autre et à la parole. Cette jouissance est à entendre comme une sorte d’expérience de l’être toute entière avec l’angoisse quasi permanente de se briser, une sorte de désert affectif car trop plein. Le point zéro de prise de risque, l’inertie, est peut-être ce qui caractérise mieux l’investissement de l’autiste dans sa relation avec l’Autre. Malgré le fait qu’une des premières définitions de ce qui allait devenir l’autisme infantile parle de position schizo-paranoïaque (par la psychanalyste Mélanie Klein, en 1927, puis en 1946), gardons nous de prendre une étape logique pour un stade de développement ou noyau autiste chez chacun. Les stéréotypies, (les vocables ou mouvements répétés), et le manque de contact affectif qui caractérise l’autiste depuis un âge très précoce ne sont guère des traits marquants de l’autoérotisme infantile de chacun. Traduites dans les termes d’une vitalité, ces manifestations autistiques ne sont pas des qualités déficitaires, mais des expressions d’une variation d’investissement psychique avec une prise de risque pondérée.
Néanmoins, l’Autre de la parole existe d’abord sous forme d’un signifiant chez l’autiste, tout comme chez chacun d'entre nous. C’est-à-dire que l’offre de l’Autre est simplement le langage entendu par l’enfant. C’est sous forme de vocable ou de matière sonore que le langage serait intégré avant d’être repris (ou non) pour constituer le sujet, qu’il soit autiste ou non. Les linguistes appellent ces images sonores des signifiants. Depuis Lacan c’est sous forme de signifiant que le sujet « existe » et est représenté. La définition de l’holophrase par Lacan permet de rectifier ce que certains psychanalystes, comme Maud Mannoni, Piera Aulagnier, ou Francis Tustin, ont déterminé comme « distance » entre la mère et l’enfant.[8] Bien que l’usage du langage et les soins procurés au petit enfant favorisent la prise des signifiants « sur le corps », selon Lacan, il ne s’agit nullement d’une distance entre le corps de la mère et le corps de l’enfant dont il est question pour expliquer les signes d’autisme (ou de symptômes de quiconque). Il ne parle absolument pas du comportement bon ou mauvais de la part des parents ! Les deux signifiants, (ou deux phonèmes) « originaux » sont mis en cause parce qu’ils inaugurent le sujet et viendraient à le représenter si tout va bien. Lorsque ces deux signifiants coalescent ou s’holophrasent, le manque d’intervalle entre ces deux signifiants, S1 et S2, forme une sorte d’image sonore brouillée ou « aquarelle »[9] résonnante. Pour le psychanalyste, c’est cette holophrase qui définit l’autisme. Cette définition ne préjuge pas des causes de l’autisme. L’absence d’intervalle fait que nous ne pouvons distinguer les deux signifiants. On n’en entend plus qu’un seul. La version la plus simple d’une holophrase est l’exclamation ou l’insulte. Peu importe le mot ou l’expression choisie. Le sujet qui l’énonce est pris, avec son verbe, dans la situation. Chez le sujet autiste, ou même chez le névrosé, parfois on peut entendre comment le nom propre est pris dans les filets de ce qui semble être une sorte de mot d’esprit, lapsus ou rêve.
Voici ce qui dit « Babouillec, autiste sans parole » : « Imaginez ma stupeur en découvrant mon prénom synthétisé en deux respirations LN »[10] (Hélène). Nous entendons bien cette absence d’intervalle ainsi que la stupéfaction du sujet lorsqu’il saisit quelque chose de sa « représentation », ou de sa place de sujet, à travers l’usage des initiaux qui ne sont pas ceux de son prénom mais seulement des lettres qui le reproduisent phonétiquement. Une représentation est autre chose qu’une reproduction. Comparons avec les termes de Serguei Pankejeff, (S.P.) l’Homme aux loups, lorsqu’il découvre comment ses initiaux se faufilent sous forme d’image de guêpe dans un rêve qu’il raconte à Freud : « Espe » ?[11] me fallut-il demander, qu’entendez-vous par là ? – Eh bien, répondit l’Homme aux loups – l’insecte avec des rayures jaunes sur le corps, qui peut piquer. « Vous voulez dire une ‘ Wespe ’ » (guêpe en français) lui répond Freud. « Cela s’appelle-t-il Wespe ? J’ai effectivement crû que cela s’appelait Espe « ... « Mais Espe , alors c’est moi, S.P.. »[12] Même si nous pouvons penser qu’en soi un rêve est, lui-même, une sorte d' holophrase, le dire d’un rêve permet l’équivoque, ainsi que l’espace d’un intervalle. Il permet aussi d’étayer le contenu d'une holophrase, si tel était le cas. Tandis que Serguei Pankejeff reconnaît tout de suite que ce vocable, ainsi que la guêpe du rêve, le représente comme sujet, Hélène Nicolas semble avoir du mal (ainsi s’explique sa stupeur) à comprendre qu’elle pourrait être représentée par le langage, même juste pour la nommer.[13]
Au cours d’une psychanalyse, ces effets de langage sont élucidés par le sujet, comme le montre Hélène Nicolas et Serguei Pankajeff avec leurs initiaux. Le psychanalyste peut comprendre cette élucidation comme des éléments qui permet un diagnostic, non particulièrement dans le sens psychiatrique, mais pour aider le sujet à réfléchir, s’il le souhaite, sur les conséquences de ce que Lacan appelle la subversion du sujet ; le rapport entre les symptômes du sujet et son langage, autrement dit, ce qui lui « cause », lui inaugure, comme sujet.
Le développement biologique et sexué de l’être humain ne remplace pas la causalité psychique. Il compte parmi les différents facteurs pouvant exercer une influence sur l’être mais ne le définit pas en totalité. Quel est l’avenir de l’être humain si l’on le définit sans amour ? La figure emblématique de Spock de la série Américaine Star Trek reste gravée dans la mémoire d’au moins une génération de jeunes comme un être d’une intelligence supérieure car non grevée par le poids des émotions interrelationnelles, vécues comme irrationnelles. Souvenons la formule devenue populaire : les histoires d’amour finissent mal, en général. [14] On serait tenté d’imaginer que la vie aurait moins de souffrances sans ces émois. Mais encore : Interrogeons le Dictionnaire Robert , dit Babouillec autiste sans parole, « autisme ça signifie, nombril à l’envers. »[15] Autrement dit, l’autiste n’est pas un « nombriliste » comme le névrosé. Son introversion n’est pas l’introspection. « Je plonge dans le cosmos tous feux éteints. Quelle merde le cosmos. J’avance comme une aveugle les yeux ouverts, nombril en radar. »[16] L’ombilic de l’autiste n’est-il pas une expression du cauchemar en plein air ? « Etrotiste. » [17] qu’est-ce que c’est ? Demandons aux autistes[18] et questionnons nos propres rêves, nos propres peurs, ainsi que notre difficulté de changement, pour savoir la place de la causalité psychique dans notre être, dans notre vie. « Pour exister à travers soi-même, il y a le doute, l’interrogation, il y a même des réponses. »[19]
Barbara Bonneau©
Le 15 janvier 2012
[1]
Babouillec autiste sans parole (Hélène Nicolas)
Raison et acte dans la douleur de Silence
, Christophe Chomant Editeur, 2011, p. 17. J'étais touchée par cet auteur qui parle si bien de l'autisme que j'ai voulu inclure ses réflexions dans cet article qui résume en partie ma recherche antérieure.
[2]
Ibid.
p. 20.
[3]
Le député de l’UMP et président du groupe d’études parlementaires sur l’autisme Daniel Fasquelle a déposé le 20 janvier 2012 à l’Assemblée une « Proposition de loi visant l’arrêt des pratiques psychanalytiques dans l’accompagnement des personnes autistes, la généralisation des méthodes éducatives et comportementales, et la réaffectation des financements existants à ces méthodes ». En janvier 2010, précise-t-il, « la Haute Autorité de Santé a enfin reconnu la Classification Internationale des Maladies de l’Organisation Mondiale de la Santé (le CIM-10), incluant l’autisme dans les Troubles Envahissants du Développement et abandonnant de fait la notion de
psychose infantile
». Cependant, "“la
Classification française des troubles mentaux de l’enfant et de l’adolescent
(CFTMEA), construite sur référence psychanalytique, n’a toujours pas calqué sa définition sur celle recommandée par la HAS. Aussi, bon nombre de médecins ne reconnaissent toujours pas la CIM-10, et l’approche psychanalytique de l’autisme est encore majoritairement enseignée dans nos universités françaises”", ajoute-t-il. http://www.danielfasquelle.blogspot.com/
[4]
LACAN, J. « Propos sur la causalité psychique »,28 septembre 1946,
in
Ecrits
, Seuil, Paris, 1966, p.175-176 : « Ce n’est donc pas que je me détourne du drame social qui domine notre temps. C’est que le jeu de ma marionnette manifestera mieux à chacun le risque qui le tente, chaque fois qu’il s’agit de la liberté. Car le risque de la folie se mesure à l’attrait même des identifications où l’homme engage à la fois sa vérité et son être. Loin donc que la folie soit le fait contingent des fragilités de son organisme, elle est la virtualité permanente d’une faille ouverte dans son essence. Loin qu’elle soit pour la liberté « une insulte », elle est sa plus fidèle compagne, elle suit son mouvement comme une ombre. Et l’être de l’homme, non seulement ne peut être compris sans la folie, mais il ne serait pas l’être de l’homme s’il ne portait en lui la folie comme la limite de sa liberté. »
[5]
FREUD S., JUNG C.G. (13 mai 1907), Correspondance, vol. I, trad. fr. R. Fivaz-Silbermann, Paris, Gallimard, 1975, p. 93. Souligné par moi.
[6]
Babouillec autiste sans parole (Hélène Nicolas)
Raison et acte dans la douleur de Silence
,
op.cit
. p. 30.
[7]
« L’amour profond de mon autiste de mère
torpilla
le mur comme un lever de rideau. »
Ibid.
p. 47. Souligné par moi.
[8]
Lacan, J.
Séminaire XI ; Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse,
1964, Paris, Seuil, 1973, p. 215 et suite. Eric Laurent déplie remarquablement ces questions de Lacan sur le rapport du signifiant chez l’enfant dit « débile » à l’époque, dans son article de 1983 "La psychose chez l'enfant dans l'enseignement de Jacques Lacan" paru dans la revue Belge de l’ECF, en décembre 1983
in
Quarto
n°9.
[9]
Bonneau, Barbara, « Du Semblant au Sang rouge dans les Cent Mille Carrés de Sutpen: le racisme, le symptôme ou le sinthome dans le roman de Faulkner : Absalon ! Absalon ! », paru en Octobre 2011 sur le site http://www.les-mots-dans-l-?il.com
[10]
Babouillec autiste sans parole (Hélène Nicolas)
Raison et acte dans la douleur de Silence
,
op.cit
., p. 18. Soulignés par moi-même.
[11]
Prononcé S.P. en allemand.
[12]
FREUD S.,
L’Homme aux loups, À partir de l’histoire d’une névrose infantile
, 1914 [1918], traduit de l’allemand par Janine Altounian et Pierre Cotet, Paris, PUF, collection Quadrige, 1990, p. 92.
[13]
Le lecteur pourrait également lire ma thèse: Les mots dans l’?il, soutenue à Université Paris VII, 2001, à l’Université Paris VII ou en intégralité sur mon site : http://www.les-mots-dans-l-?il.com et « Holophrase, repère de diagnostic ? », décembre 2003, paru dans
la Revue du champ lacanien, Tout n’est pas langage,
Mars 2004, ou sur le site http://www.psychasoc.com .
[14]
C. Ringer, F. Chichin, Les Rita Mitsouko,« Les histoires d’a».
[15]
Babouillec autiste sans parole (Hélène Nicolas)
Raison et acte dans la douleur de Silence
,
op.cit.,
p. 17
[16]
Ibid.
[17]
« Ou plus lisiblement, ‘l’autisme, visité par une autiste’ »,
Ibid.,
p. 25.
[18]
Lacan, J., Un syntagme de Lacan fréquemment évoqué et que nous devrions faire « le secrétaire de l’aliéné. » A mon sens cela veut dire avant tout d’écouter les sujets parler de leurs symptômes pour savoir ce qu’ils peuvent nous apprendre.
[19]
Ibid.
p. 30.
Copyright © par PSYCHASOC
n° de déclaration : 91.34.04490.34
— site web réalisé par Easy Forma —