mercredi 19 mars 2008
Présentation du cadre et du contexte,
Propositions d’Analyses et pistes de réflexion
Conclusion
bénéficier d’un emploi stable et sécurisé, avec salaire, conditions de travail correctes et une Convention Collective plus avantageuse que dans le privé,
participer à une cause valorisante qui consiste à « sauver des victimes, en les arrachant des mains de leur tortionnaire », ou encore, « permettre à des femmes de sortir de la galère de la rue, de la drogue, de la dépendance, etc . »
exercer une activité qui nous permettait de mettre en pratique et défendre des valeurs auxquelles nous étions attachés (solidarité, humanisme, rejet du système marchand, etc.)
travailler dans un environnement associatif qui se voulait démocratique, motivé par l’intérêt de la mission et du Service public,
partager, au sein d’une équipe, avec d’autres collègues cette expérience qui nous permettait d’échapper à l’isolement propre à certains secteurs de la profession,
dépendre d’un financement sécurisé par des Fonds publics, ceux d’une administration (la DGAS), de plus, peu regardante sur l’action du terrain.
Les rapports au sein de l’équipe
L’utilisation de l’équipement
La gestion de l’action
Point : Qui dit équipe, dit communication entre les membres, chacun porteur de valeurs et de références pas toujours compatibles ou conciliables avec celles des autres.
les responsabilités à l’origine des conflits de couples ,
l’intérêt des enfants
la meilleure façon d’agir face à une famille en détresse
Source de difficulté : Le foyer d’hébergement = équipement de grande valeur sur le plan social, par ses aspects pratiques, stratégiques, voire politiques et l’impact (pouvoir) qu’il procure pour son détenteur : et à ce titre, il est très convoité.
le public (hébergé ou non, ex : négociation au sein du couple),
les intervenants du foyer, (menace de renvoi, chantage)
la hiérarchie, (cadre, direction)
les partenaires, (association, travailleurs sociaux, etc.)
les administrations, (DGAS, Justice)
les politiques, (élus et collaborateurs, partis)
« contrôles » de critères pour le Droit d’entrer, (ex : sida) voir les déterminants.
« contrôles » mensuels de conformité, (comportement, inégalités de traitement)
« contrôles » inopinés pour le respect du RI (nuit, chambre, placard, etc.)
Couperet en fin de séjours
Dimension pédagogique réduit à sa plus simple expression : tant mieux pour les familles les mieux armées, tant pis pour les plus fragilisées (autonomie, réseau, dépendance, etc.)
Recours permanent au Manuel de fonctionnement (70 p) rédigé par le direc-teur sous la forme d’un Code civil divisé en chapitres, paragraphes et articles.
Cause de difficulté : La gestion de l’action qui englobe aussi bien les aspects stratégiques que techniques (budget, personnel, pédagogie, etc.).
priorité donnée au remplissage et à l’occupation des places disponibles
privilégier l’urgence des situations et les besoins des familles.
par son intérêt personnel à travers sa condition de survie matérielle (salarié),
par son implication sociale à travers l’utilisation faite d’un équipement mis à la disposition du public,
par la place qu’il occupe au sein de la Communauté.
A-t-il la légitimité à se plaindre ?
Aux yeux du public, il est perçu comme le Représentant de cette Société injuste.
Jusqu’où est-il en droit d’exprimer son malaise ?
Est-il représentant d’une cause, d’un mouvement, d’un message, d’un idéal ?
Son malaise, n’est-il pas celui de l’Autre ? Puisque lui a fait le choix d’être confronté, de cohabiter, de partager les difficultés et la souffrance des plus démunis.
celle du public, perçue et vécue douloureusement,
celle d’une Société qui impose des normes toujours plus contraignantes, surtout pour les plus faibles.
D’où la nécessité pour lui de redoubler d’effort pour prouver son utilité.
D’où le besoin de toujours chercher le « pourquoi du comment » .
sur la raison du plus riche, donc du plus fort,
sur individualisme, se transformant en égoïsme pour certains, prêts à utiliser les moyens les plus indignes ou malhonnêtes, pour satisfaire leur intérêt.
par les critères et les contraintes qu’elle impose (sélection, rendement, etc.)
par le viol de l’intimité (vie privée, chambre, relation, etc.),
par les violences quotidiennes indirectes, instrumentalisée ou gratuite qu’elle inflige (cohabitation, enfants, échéances, etc.).
Ce n’est pas «
Impasses et passes, mais casses dans le social »
Merci pour votre attention
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