dimanche 16 avril 2017
Compte-rendu du livre d’Anne-Lise Stern, Le Savoir-Déporté 1
Guillaume NEMER
Anne-Lise Stern a 22 ans quand on l’arrête à Paris le 1er avril 1944. Dénoncée parce que juive. Le convoi n°71 part de Drancy le 13 avril 1944 et parvient à Auschwitz-Birkenau le 15 avril. En novembre, elle est envoyée au camp de Bergen-Belsen puis en avril 1945 à Theresienstadt. Le Savoir-Déporté réunit les récits et conférences qu’a donnés Anne-Lise Stern de 1963 à 2002. Le livre qui se présente comme une sorte de Sprechgesang entre le Pierrot lunaire et Un survivant de Varsovie, se veut aussi un outil de travail quotidien pour la communauté des analystes comme pour tous ceux qui ont fait de l’institution de soin, leur camp de travail.
Prenant la forme d’un double bind , une clef de voûte soutient l’ensemble : « Je propose donc à la réflexion cette formule logique : peut-on être psychanalyste en ayant été déportée à Auschwitz ? La réponse est non. Peut-on, aujourd’hui, être psychanalyste sans cela ? La réponse est encore non. Eclairer comment ces deux impossibilités se tiennent, de quoi est fait leur rapport, me semble une bonne façon d’aborder la question : quelle psychanalyse après la Shoah ? » (192).
Freud a décrit dans les thèses de 1920 la production interne de la pulsion de mort : un entre-soi qui s’appuie sur l’objet et transite par la conservation du moi. Anne-Lise Stern propose de considérer la pulsion de mort comme l’intériorisation par la structure psychique individuelle du social dans ses aspects les plus mortifères. L’image des camps de concentration surgit à chaque fois que le social se plie à la pulsion de mort. Lorsque le social, et à travers lui ses institutions et potentiellement ses acteurs, sont marqués par la pulsion de mort, l’appareil psychique intériorise cette pulsion pour tenter d’échapper à la mort promise. Agit ainsi la pulsion de mort quand elle s’est transformée elle-même en symptôme.
Anne-Lise Stern propose de considérer Auschwitz et la Nuit de Cristal comme des notions qui ont formé notre inconscient au même titre que les éléments repérés par Freud dans Psychopathologie de la vie quotidienne (1901). Et ce, au motif qu’Auschwitz a laissé une trace indélébile dans nos vies psychiques. L’impossibilité d’échapper au signifiant Auschwitz se mesure à l’aune de sa permanence dans l’appareil psychique. Il ne s’agit pas uniquement de la trace que chaque survivant traîne malgré lui – traumatisme irréversible, culpabilité de survie, compulsion de témoignage, identification à l’agresseur et toutes les séquelles psychosomatiques et somatiques dont Bettelheim fera état –. Mais, plus largement, il s’agit de cet indélébile qui touche tout le monde, les acteurs eux-mêmes mais tous ceux qui sont nés après la catastrophe, c’est-à-dire nous. « De toute façon, pour les gens nés après comme on dit, juif ou non, Allemands ou non, enfants de résistants ou enfants de collabos, ou de Français moyens, ça ne pense qu’à ça (…). De cette affaire-là vous êtes – vous aussi – tous, toutes, tatoués, psychiquement » (210).
Comment s’opère cette « transmission parentérale » entre Auschwitz et nous, nous individuellement et nous dans nos institutions ?
Nul n’échappe dans sa vie psychique à l’anéantissement, l’état de loque, le déchet. La loque, « l’objet déchet, fait partie de la structure psychique du tout un chacun » (112). Le retentissement de la loque en soi, la loque logée en soi, quelque part, soigneusement couvée, retenue et entretenue par l’inconscient, affecte et réapparaît telle l’infection bactérienne profonde d’un follicule pileux qui provoquerait la nécrose périfolliculaire et la suppuration, autrement dit un furoncle. « On le sait, pendant longtemps les jeunes nés après la guerre pensaient que les nazis avaient mis les juifs, les enfants surtout, vivants au feu. D’où beaucoup de phobies d’étouffement, de suicides la tête dans le four à gaz » (238). Auschwitz agit comme un environnement culturel pathogène hérité qui universalise et radicalise la forme passive de la pulsion de mort, la crainte de l’effondrement 2 en renvoyant tout Self aux signifiants de l’horreur aussi sûrement que pèse sur les institutions de soin, la crainte de la maltraitance. Les signifiants transportent sur l’envers des mots toutes les douleurs d’Auschwitz et il n’y a aucune raison pour que le monde des soins, marqué par les expériences terrifiantes menées sur des corps vivants, échappe à la rhétorique de cette horreur. Anne-Lise Stern rapporte plusieurs exemples, j’en retiens deux.
Un groupe de psychologues fut envoyé dans un orphelinat post-Ceausescu en Roumanie avec pour objet de tester les enfants à l’aide de statistiques pour établir si tel enfant ou tel autre était capable de contact humain ou pas. Le groupe s’est fait mettre dehors. Les raisons invoquées, bonnes ou mauvaises, importent peu en l’occurrence. Dans tous les cas, rapporte Stern, « c’est très bon qu’il se soit fait jeter, parce que dans un endroit comme ça, on ne fait pas des statistiques, on prend les infirmières dans ses bras, on prend les enfants dans ses bras et on voit ce que ça donne » (273). Je prétends que ce qu’énonce Anne-Lise Stern n’est pas uniquement vrai pour les orphelinats post-Ceausescu mais pour toutes les institutions en souffrance, notamment celles qui relèvent de la protection de l’enfance. Devant l’horreur des situations individuelles qui arrivent chaque jour dans ces institutions, on prend les gens dans les bras et on voit ce que ça donne.
Sur un plateau de télévision, Myriam David (une camarade de convoi) pleure tout ce qu’elle peut. Comme par reflexe, Anne-Lise Stern l’appelle au téléphone. Myriam David : « Mais les soins c’est important. Moi j’étais tabassée, parce que j’étais arrêtée comme résistante ». A Drancy, elle a été enfermée dans une cave avant la déportation, elle se souvient d’un homme qui l’a réconfortée en lui rinçant le visage après qu’elle ait été maltraitée. La sélection des êtres humains, le comptage, l’humiliation systématique, les coups, l’absence de soins, les poux, la stigmatisation, la séparation des familles, autant de symptômes d’Auschwitz refoulés dans l’inconscient mais actifs au quotidien.
Auschwitz, serait-ce autre chose que la plongée dans la détresse de tout un chacun et potentiellement dans nos institutions de soin ? Tel un rhizome, Auschwitz (il suffit de prononcer le nom à voix haute) entretient ce que la détresse recèle d’inhumain et d’abject mais surtout, ajoute Anne-Lise Stern, de terriblement actuel. Le Savoir-Déporté se refuse la mission du témoignage. Car non seulement Auschwitz est actuel (là, dehors, à nos portes, dans nos institutions) mais Anne-Lise Stern y entend résonner autre chose, quelque chose aux effets structurants pour la vie psychique : « ce qui est arrivé aux femmes dans les camps, ce que surtout les hommes fantasment leur être arrivé, fonde désormais le rapport au sexe de notre temps » (188).
Il en va de même du jeu des signifiants concentrationnaires de la toute-puissance médicale. L’histoire médicale a fomenté l’impuissance du corps médical à s’interdire la jouissance de la mort en pratiquant, à Auschwitz, des expériences sur des patients vivants. La figure du Dr Mengele est emblématique de cette toute-puissance sur la vie et la mort et cette figure subsiste dans des comportements parfaitement anodins en apparence mais aux contenus féroces et destructeurs qui font le quotidien de nos institutions. Cette toute-puissance sur la vie et la mort signifie, en réalité, sa totale soumission au Réel. Le recouvrement de l’imaginaire et du symbolique par le Réel, voilà comment l’insupportable totalise l’espace. C’est ainsi que la médecine tue 3 . Le discours de toute-puissance devient le seul capable de désir, il promet par sa douceur, l’annulation de toute énergie transférentielle qui ne lui serait pas directement offerte à lui, et à lui seul. Celui qui annonce le diagnostic est l’objet d’un transfert d’amour. Toutefois, il ne perçoit pas toujours l’erreur de destinataire dans le transfert. Il prend pour lui cette déclaration d’amour sans comprendre que ce n’est pas lui le destinataire mais un autre à travers lui. Cette confusion entre les destinataires réels et imaginaires, précipite le médical et nos institutions de soin, dans une sphère médico-sexuelle où se brouillent tous les messages et où les transferts ignorés et reniés, donnent une image de chaos dont l’efficace se mesure à sa capacité de découdre le cadre thérapeutique. Il y a un enjeu pour les institutions de soin à comprendre que le prédicatif, cet amour du diagnostic qui peut tout y compris promettre la mort, n’a de sens que par rapport à la théorie sexuelle.
Le soignant cherche à savoir si son père a torturé en Algérie ou s’il a fait comme les Allemands. Qu’ont fait les miens en Amérique du Sud dans les années 70 et 80, de quel côté étaient-ils ? Qu’est-ce que l’on croit que les soignants vont chercher dans leur engagement professionnel si ce n’est cette confrontation avec le mal, le refoulé, le négatif, l’horreur peut-être, la blessure narcissique ou la folie familiale ? Confrontation dont il s’agit de saisir le désir de soigner et naturellement, le désir d’analyse.
La transmission parentérale entre histoire individuelle et grande Histoire nouées l’une à l’autre par le langage et son lot d’ironie parfois macabre. Auschwitz – Ausch-Witz – Witz : mot d’esprit.
Anne-Lise Stern a consulté plusieurs psychanalystes avant de frapper à la porte de Lacan. S’ouvrent alors des perspectives où le déchet devient fonction de quelque chose, objet a . Le petit a de l’objet a établi par Lacan, Anne-Lise Stern nous dit qu’il lui viendrait tout droit d’Auschwitz (200). Par son aspect pulsionnel, l’objet a désigne l’objet du désir non symbolisable (comme si le désir était porté par le manque lui-même et non par l’objet du manque) et la jouissance propre à l’objet retrouvé. L’objet a ou le désœuvrement avant l’objet « décharné », à peu près aussi maigre que la chose qui est l’objet de la conscience se mouvant en conscience de chez Husserl. Pourquoi Anne-Lise Stern rapporte-t-elle l’objet a à Auschwitz ? Elle rappelle que pour Lacan, seuls les déportés (et le rien du corps qui s’accroche par on ne sait quel miracle à l’os) participent à l’histoire car dans le rien du corps décharné s’ancre le rien du désir allégé des objets.
Le Savoir-Déporté d’Anne-Lise Stern nous convie à un renversement radical où il ne s’agit plus de penser Auschwitz comme le firent Adorno et Arendt mais de panser Auschwitz par la psychanalyse elle-même malade d’Auschwitz, rattrapée par les camps et à plus forte raison quand elle s’emploie à laisser la misère du monde à la porte du corpus psychanalytique. Il faut comprendre qu’Auschwitz fait tellement partie du langage de l’inconscient que la « question camp-juif est incontournable dès lors qu’il s’agit de la constitution d’un groupe chargé de transmettre cette question (…) ; sinon elle nous travaille de toute manière, au corps ou pire » (160). De la question camp-juif « on ne peut parler à un analyste seulement, mais uniquement à tous, à la communauté des analystes ».
Auschwitz renouvelle la question du désir d’analyse du point de vue de la désérotisation de la blessure comme résistance à la pulsion de mort ou à la jouissance.
Il en va d’une nécessité-de-vérité. De la vérité individuelle et de celle de l’Histoire. Chaque rescapé, tapi dans un coin du cabanon des camps, rappelle Anne-Lise Stern, se répétait à lui-même, la nécessité de dire la vérité des camps, ce qui a été enduré réellement, id. est : par le corps. Cette exigence en implique une autre : ne rien laisser dire qui ne serait pas la vérité de la détresse dans sa brutalité nue et qui laisserait la place à la parodie. La psychanalyse procède de cette vérité-là, la vérité du vécu, de la souffrance, la vérité nue de l’histoire individuelle. De là, la dénonciation des impostures et des faux : celle de Roberto Benigni dont le film La vie est belle « a tout faux » et qui livre la blessure aux appétits de l’industrie culturelle 4 ; celle de Giorgio Agamben 5 qui se réclame du « musulman » et qui mésinterprète Primo Levi 6 .
Il en va tout autant de la désérotisation de la jouissance. On ne montre pas les images d’Auschwitz, des camps ou des charniers, sans en même temps s’exposer soi-même et les autres à la menace de jouissance. « Car peu assument allègrement la jouissance qu’il y a à jaspiner autour d’Auschwitz, ce trou noir, cet anus mundi comme l’a diagnostiqué le médecin SS Thilo (…). C’est cet interdit-là, l’interdit de cette jouissance-là, que le film Shoah établit définitivement – plutôt : a tenté de ». Jouissance devant le trou noir comme la jouissance du troumatisme disait Lacan. Cette exigence passe par la désexualisation d’Auschwitz au nom de la vérité vécue. Non, les juives n’ont pas servi dans les bordels aryens. Annuler la jouissance d’Auschwitz car « toute pédagogie de l’horreur ne peut éviter de pousser à produire de la jouissance » (112), annuler l’autorisation de la pulsion sexuelle devant l’image du corps désarticulé. D’où la constante référence faite au film de Claude Lanzmann qui, propulsé en qualité de modèle d’annulation, permet d’analyser Auschwitz en barrant la voie de la jouissance scopique.
Il y a enfin le reflexe : « La plupart des déportés ne supportent tout simplement pas que certaines choses soient faites à autrui – qui ne dérangent pas la plupart des gens » (121). Prendre la mesure de l’impact de la carence maternelle de l’enfant : « Pour moi aussi, sortir un certain type d’enfants-déchet de leur poubelle ségrégative est essentiel, vital » (116). Sortir le toxico de la poubelle institutionnelle où l’a rejeté l’ordre du corps médical : « Plus généralement, chaque fois qu’une mère ou un père de toxico retrouve une révolte propre, un questionnement politique réel, leur enfant se trouve délivré d’avoir à les vivre à son corps mal défendu » (149-150). Assurer la promotion de la bientraitance, se mettre à disposition, soigner même si c’est un métier impossible (Freud), organiser la supervision dans nos institutions, faire circuler la parole, empêcher tout ségrégation, autant d’exigences qui découlent d’Auschwitz et qui alimentent la clinique.
Le réflexe transite aussi par le réveil de l’imago paternelle partiellement annulée par Auschwitz. Qu’est-il arrivé aux pères pour qu’ils massacrent ainsi leurs enfants, fussent ceux des autres ? Auschwitz ou l’impuissance des pères ? La question se pose : peut-on dire qu’Auschwitz a tué l’imago paternelle ou doit-on plutôt observer qu’avec Auschwitz le déclin de l’imago paternelle est devenu une réalité probante ? Anne-Lise Stern penche pour la première option mais l’expression du déclin de l’imago paternelle, Lacan l’utilise dès 1938 dans un texte sur « Les complexes familiaux dans la formation de l’individu » 7 . Lacan voyait dans le déclin de cette imago s’ancrer la grande névrose contemporaine. « Notre expérience, écrit Lacan, nous porte à en désigner la détermination principale dans la personnalité du père, toujours carante en quelque façon, absente, humiliée, divisée ou postiche. C’est cette carence qui, conformément à notre conception de l’Œdipe, vient à en tarir l’élan instinctif comme à tarer la dialectique des sublimations » 8 . Cela dit, les premiers camps allemands datent de janvier 1933.
Dans tous les cas, la névrose qui s’inscrit dans le déclin de l’imago paternelle a redoublé dans le cataclysme d’Auschwitz, elle s’y est enserrée. Le déclin de l’imago paternelle va de pair avec la désymbolisation, cette incapacité à symboliser, incapacité contre laquelle s’affaire la clinique dans les institutions de soin. Le déclin de l’imago paternelle s’enregistre dans la désymbolisation et Auschwitz joue le rôle du rocher dans le mythe de Sisyphe. Si les tentatives de symbolisation de la fonction du père sont appelées en partie à échouer on le doit au fait que l’autorité est marquée du sceau de sa caricature, l’autoritarisme, le totalitarisme dont Auschwitz est le Nom. L’écueil se creuse entre la recherche d’une autorité assumée et Auschwitz, laissant flotter dans le vide l’imago paternelle marquée du sceau de son insuffisance à représenter et séparer.
Le réflexe d’extraire de la condition de loque dans laquelle les institutions ou l’histoire individuelle a placé tel ou tel sujet, devient le vecteur du désir d’analyse là encore activé, tel un ressort, par le réflexe de l’intervention. Notons qu’on ne se situe pas dans le registre de la sollicitude et encore moins dans celui de la réparation. Il n’y a pas de réparation d’Auschwitz. La démarche est ailleurs, elle se situe dans l’impossibilité de faire autrement, la démarche se situe dans l’urgence de la non-répétition symbolique de la réalité vécue des camps.
Désir d’analyse donc qui tient à faire résonner l’inconscient là où les Dieux obscurs (Lacan) demandaient qu’on leur sacrifie le sens de l’histoire individuelle et avec elle, l’Histoire tout court. Anne-Lise Stern est décédée à Paris le 6 mai 2013.
1- L’exercice du compte-rendu est aujourd’hui un genre littéraire relégué au journalisme spécialisé alors que pourtant, le jeune Freud en avait fait un genre à part entière de la littérature psychanalytique. Les références du livre d’Anne-Lise Stern : Le Savoir-Déporté. Camps, histoire, psychanalyse , Paris, Seuil, 2004. Le livre est précédé d’une présentation de Nadine Fresno et Martine Leibovici, « Une vie à l’œuvre ».
2- Donald W. Winnicott, La Crainte de l’effondrement et autres situations cliniques , Paris, Gallimard, 2000.
3- Selon l’expression de Michel Foucault.
4- L’industrie culturelle où se condensent et s’entremêlent jouissance et anéantissement du sujet. Theodor W. Adorno et Max Horkheimer, « La production industrielle de biens culturels », La Dialectique de la raison. Fragments philosophiques , Paris, Gallimard, 1974.
5-Giorgio Agamben, Ce qui reste d’Auschwitz. L’Archive et le témoin, Homo Sacer III , Paris, Rivages Poche, traduction de l’italien par Pierre Alferi, 2003.
6- Anne-Lise Stern, Le Savoir-Déporté, op. cit ., pp. 257-261.
7- Jacques Lacan, « Les complexes familiaux dans la formation de l’individu. Essai d’analyse d’une fonction en psychologie » in Autres écrits , Paris, Seuil, 2001.
8- La personnalité humiliée dont fait état Lacan renvoie à La trilogie de Claudel selon Marie-Jean Sauret à moins qu’elle ne fasse référence au père de Freud, Jakob, dont l’épisode du bonnet jeté sur le trottoir par un antisémite, devait marquer le père de la psychanalyse.
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