institut européen psychanalyse et travail social  
   N° de déclaration: 91.34.04490.34   
Lettre info

Partage Facebook
Partagez votre amour pour psychasoc avec vos amis !

REZO Travail Social
Connexion au REZO Travail Social

Musique
Lecteur de musique

Livres numériques

En attente > fiche stage

S'inscrire à ce stage

APPROCHE CLINIQUE DE LA PERTE ET DE LA SÉPARATION

Public : ES, AS, ME, EJE, AMP, AF, chefs de service, psychologues, psychiatres, médecins, cadres, directeurs.

Argumentaire : La séparation est probablement la compagne la plus fidèle de l’être humain puisqu’il doit se coltiner cette épreuve dès le jour de sa naissance et ce continuellement jusqu’au moment de sa mort qui signe la séparation ultime. Même si elle le fantasme, l’ingéniosité humaine n’a pas encore trouvé les moyens de s’y dérober mais se rabat du coup sur une production diversifiée, incessante et toujours plus attractive d’objets « illusions » qui nous projettent en permanence des images nous laissant accroire (à notre grand soulagement !) que la séparation n’a pas eu lieu et qu’elle ne va pas advenir. Le problème est que ces violentes blessures occasionnées par l’acceptation et l’intégration de ces séparations qui jalonnent notre existence sont le prix à payer pour se sentir vivant et accéder à notre désir. Alors que le travail social intervient au cœur de cette « maladie de la séparation » qui a l’air de caractériser notre société d’aujourd’hui, c’est un aspect qui est peu travaillé dans les institutions. Par ailleurs, la façon dont l’usager va vivre cette séparation avec les professionnels qui l’ont accompagné et avec lesquels il aura probablement tenté de rejouer quelques scènes de son histoire va largement déterminer ce qu’il va faire de l’aide qui lui a été apportée. Une séparation mal travaillée peut conduire l’usager renvoyé à de vieux traumatismes à jeter le bébé et l’eau du bain pour se préserver de l’effondrement et donc à se cliver de la partie structurante du lien vécu dans l’accompagnement. Si l’usager n’a pas les capacités psychiques et la sécurité interne pour supporter la séparation, cela nécessite d’autant plus l’élaboration de cette question dès la phase de l’accueil et durant toute la mesure. C’est le vécu de la séparation qui a le dernier mot sur l’action sociale, alors ne le négligeons pas !

Objectifs : Appréhender et prendre la mesure de ce qui est en jeu dans ce dernier temps de l’accompagnement. Identifier les processus transférentiels et repérer ceux générés spécifiquement par les préludes de la séparation. Penser dans une démarche clinique les conditions sécurisantes et contenantes d’une séparation structurante et s’interroger sur les moyens de limiter l’écueil de la dérobade et du passage à l’acte qui ne laissent la place qu’à des coupures du lien non symbolisables et donc à la répétition d’une séparation psychique impossible. Intégrer la séparation comme une caractéristique fondamentale du travail social.

Contenus : Séparation physique et séparation psychique. Stades de développement et théorie de l’attachement. Séparation précoce et traumatisme. Défauts de représentation et de symbolisation dans les séparations impossibles. Angoisse, castration et séparation. La séparation de l’objet et l’individuation. Rapport à la séparation dans la névrose, la psychose et la perversion. Séparation, désir et sublimation. Articuler lien, séparation et action sociale.

Méthodes, moyens pédagogiques, évaluation :   Apports théoriques; analyse de cas cliniques amenés par les participants et par la formatrice; étude de documents et exercices. Évaluation des acquis et de leur transférabilité sur le terrain, par oral et par écrit, en collectif et en individuel.

Intervenante :  Isabelle PIGNOLET DE FRESNES 

Dates :
Du 28 septembre au 2 octobre 2015 (5 jours)
Durée : 35 heures
Lieu : Montpellier
Tarif formation continue : 1 020,00 €


rss  | xhtml

Copyright © par PSYCHASOC
n° de déclaration : 91.34.04490.34

— site web réalisé par Easy Forma